Partiellement, à travers les catégories actives. J’entends, monsieur le député, que vous préconisez la généralisation des catégories actives dans la fonction publique ! Ce n’est pas notre démarche. Notre collègue Mme Marilyse Lebranchu a engagé les premières discussions à ce sujet et une concertation devrait s’engager sur la définition des conditions dans lesquelles certaines dispositions du projet de loi pourraient être étendues à la fonction publique.
Dans le secteur privé, où il n’existe pas de prise en charge de la pénibilité, nous ne raisonnons pas en termes de métiers, monsieur le député ; nous entendons mettre en place des mécanismes personnalisés qui répondent aux préoccupations et aux problèmes des salariés, et non pas à celles des responsables ou des chefs d’entreprise. Nous nous fondons en effet sur l’idée toute simple qu’un salarié répond aux demandes d’organisation du travail de son employeur, alors que l’artisan isolé définit lui-même ses conditions de travail.
Avis défavorable, donc.