Je peux d'autant moins m'opposer à cet amendement qu'il reprend une proposition que j'avais faite en tant que rapporteur d'une proposition de loi visant à renforcer les exigences de transparence financière de la vie politique : limiter à 7 500 euros par personne physique et par an les dons consentis à des partis politiques, toutes organisations confondues. On a vu, dans le passé, les effets des stratégies visant à contourner l'esprit de la loi. En multipliant les dons à des partis ou des structures politiques destinées à financer une campagne électorale, certains pouvaient porter le montant de leurs dons à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Même si l'amendement n'est pas adopté, il me semble donc nécessaire de progresser dans le sens de la modération et de la transparence.