Vous me permettrez de vous répondre d’une tout autre manière, car, dans la conception que je me fais de la politique et des relations qui peuvent exister entre la majorité et l’opposition, je peux certes admettre que l’on ne soit pas d’accord et que l’on s’affronte au moyen d’arguments contraires, mais pas au moyen d’insultes – et vous n’en entendrez jamais dans mon propos. L’insulte, en effet, n’est pas de nature à faire vivre les sentiments républicains qui peuvent exister entre une majorité et une opposition, par-delà ce qui peut séparer les orateurs.
Je répondrai maintenant très brièvement – car cela ne mérite guère davantage de temps – à certains des sujets que vous avez évoqués. Tout d’abord, vous parlez des déficits : vous avez raison d’en parler, et avez d’ailleurs quelque science pour le faire !