Le précédent Président de la République, pendant sa campagne, se rendant compte qu’après dix ans d’exercice du pouvoir, il fallait peut-être se préoccuper de la compétitivité, s’était précipité pour que le Parlement légifère,en fin de législature, tant il était indispensable de prendre des mesures de transfert massives du coût du travail vers les particuliers à travers le transfert de 13 milliards des entreprises vers les ménages, via la TVA dite « sociale ».
Ces 13 milliards, monsieur Mariton, ne vous ont jamais choqué. Mais lorsque nous prenons une mesure d’allégement du coût du travail, non pas de 13 mais de 20 milliards, et que nous la finançons pour moitié par des économies en dépenses – que vous semblez adorer mais que vous ne soulignez pas – et par une fiscalité écologique destinée à faire en sorte que des comportements plus vertueux se substituent à un certain nombre de comportements qui prévalent dans l’industrie…