Je vais vous répondre, monsieur Mariton. Laissez-moi vous expliquer en quoi c’est beaucoup mieux !
Il y avait des recettes exceptionnelles qui portaient remarquablement leur nom, car année après année, budget après budget, nous avons vu les différents ministères de la défense se présenter devant la commission de la défense et expliquer que les recettes exceptionnelles de l’année précédente n’étaient pas réalisées, à un point tel que nous avions fini par nous dire que ces recettes portaient vraiment bien leur nom. Elles étaient à ce point exceptionnelles qu’elles n’avaient pas vocation à être réalisées.
Nous avons d’ailleurs, monsieur Mariton, parce que ces recettes exceptionnelles n’étaient jamais réalisées, trouvé une situation du budget de la défense avec des bosses de paiements absolument considérables, auxquelles il nous a fallu faire face.