…quand il dit qu’il est sensible au discours des entrepreneurs : j’en veux pour preuve les quelques mesures de retour en arrière qui ont été prises, auxquelles je souscris. Le pire, c’est que nous en sommes arrivés au point où les entrepreneurs ne se défient plus tant du monde politique que de l’État lui-même. Les entrepreneurs nous interpellent tous sur l’instabilité des mesures qui les touchent, sur le caractère tatillon de l’administration, et même sur le travail législatif – j’en prends ma part de responsabilité, comme chacun d’entre nous doit le faire – quand, à force d’introduire trop de complications, nous en venons à produire des textes peu clairs. C’est là une chose à laquelle il faut mettre fin : ce n’est pas en produisant des textes que nous sommes les seuls à comprendre que nous pourrons répondre à la complexité du monde économique globalisé d’aujourd’hui : en procédant de la sorte, nous ne ferons que générer toujours plus d’instabilité – sur ce point, un large consensus se dégage.