Nous avons là un vrai désaccord. Ces élus siégeront ensuite dans un hémicycle de dimension continentale, en étant affiliés à des groupes ou à des partis européens : le parti populaire européen (PPE) pour les membres de l'UMP et de l'UDI, le parti socialiste européen (PSE) pour les socialistes, l'Alliance des démocrates et des libéraux pour les élus du Modem, les Verts pour les écologistes, la Gauche unitaire européenne pour les membres du parti communiste et du Front de gauche.
Je trouve qu'en France, on pèche par une logique par trop nationale ; cela permet d'ailleurs de tenir un double discours : à Paris, on dénonce Bruxelles, mais à Bruxelles, on ne fait pas ce qu'on avait dit à Paris ! Permettre aux forces politiques candidates aux élections européennes d'adopter une démarche proprement continentale, en précisant le candidat qu'elles soutiendront pour la présidence de la Commission et le groupe parlementaire auquel elles s'affilieront, permettrait de gagner en transparence et de renforcer la dimension européenne de l'élection.