Monsieur le ministre, vous avez mis en exergue les points positifs de votre budget – nous n'en attendions pas moins. Mais un budget revalorisé est la moindre des choses l'année du centenaire de la guerre de 1914 et de la Libération. Les années suivantes, les grands événements seront plus rares et le budget sera donc sans doute en baisse. Au titre des bonnes nouvelles, je soulignerai les efforts faits dans le domaine des OPEX avec l'intégration des opérations Harmattan en Libye et Serval au Mali, ou encore la carte du combattant « à cheval ». Cependant toute médaille a son revers. Toutes choses égales par ailleurs, votre budget est en diminution de 2,7 %. Et l'argument de la baisse tendancielle des récipiendaires ne tient pas.
Par ailleurs, nous avons un sujet majeur concernant le point d'indice de la retraite du combattant. Je rappelle que ce point d'indice était gelé depuis 1979. La précédente majorité, à laquelle j'appartenais, l'a dégelé et revalorisé entre 2007 et 2012 en le faisant passer de l'indice 33 à 48, soit une augmentation de 42 % qui a fait progresser la retraite du combattant de 462 euros à 665 euros. Quelle ne fut pas notre surprise de constater qu'en 2013 aucune revalorisation n'était intervenue ! 2014 sera-t-elle une nouvelle année blanche ? Et 2015 ? Pourriez-vous nous éclairer sur ce sujet ? L'effort consenti entre 2007 et 2012 a été tout à fait conséquent, ainsi que chacun le reconnaîtra.
Je le redis : on trouve de bonnes choses dans votre budget, mais certaines sont tellement désagréables qu'elles ne font pas un bon budget des Anciens combattants.