La première proposition, d'ordre psychologique, était d'engager les parties au dialogue en essayant d'apaiser les tensions, comme c'est le rôle du maire, qui est un peu chef de tribu à cet égard. La diversité de nos sensibilités politiques témoignait d'ailleurs de notre bonne foi. Nous étions là, comme à l'OIT, pour « mettre de l'huile dans les rouages », sans prendre parti.
Le deuxième engagement portait sur la mobilisation du conseil régional en matière de formation professionnelle en cas de réunion des deux sites ; quant au troisième, dont j'ai parlé, il concernait les solutions offertes pour le foncier et les voiries. Nous avons enfin assuré la direction que toutes les aides publiques leur seraient acquises, à condition que le contrat soit rempli de son côté. Dans ces échanges, le groupe avait bien sûr en vue son intérêt économique, et nous, qui parlions d'une seule voix, celui du site et des personnes qu'il emploie.