Intervention de Gilles de Robien

Réunion du 9 octobre 2013 à 16h30
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Gilles de Robien, ancien ministre, ancien maire d'Amiens :

Oui, sans doute ; mais il m'est difficile d'apporter une réponse précise sur le type de production envisagé. Le groupe entendait d'abord assurer une meilleure synergie entre les deux usines, afin d'améliorer la productivité. M. Dimoff, leader de la CGT chez Dunlop, était d'ailleurs très réceptif, malgré sa méfiance, aux propositions du groupe, et se faisait insulter par ses camardes d'Amiens-Nord pour cette raison. Mais au final, l'usine d'Amiens-Sud prospère et celle d'Amiens-Nord, après une avalanche de procédures, est menacée de fermeture : qui donc a eu raison ? Ladite fermeture pourrait au demeurant fragiliser l'usine Dunlop d'Amiens-Sud, qui, malgré ses performances, pèserait moins, avec ses 800 salariés, qu'un complexe employant 1 500 à 2 500 personnes.

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