Non ; la preuve en est que le groupe a investi 44 millions d'euros sur le site Dunlop d'Amiens : pour lui, seul le « business » compte, dès lors que l'accord lui paraît viable – même s'il n'est pas toujours très ouvert aux concessions. La direction a peut-être eu le sentiment qu'un accord avec les syndicats de l'usine d'Amiens-Nord devenait impossible ; d'où les tensions et les blocages.
Aujourd'hui, deux sites coexistent à quelque deux cents mètres de distance : l'un prospère, et nous lui souhaitons tous bonne chance ; l'autre est dans une situation grave, mais il n'est peut-être pas trop tard pour y porter remède.