Même avis, monsieur le président. Je voudrais expliquer en quelques minutes pourquoi, en reprenant un argument qui vient d’être développé excellemment par le rapporteur général et qui replace cette mesure dans l’ensemble des dispositions que nous avons prises au titre de la réforme des retraites.
Nous avons décidé d’engager cette réforme des retraites. Après les mesures inopérantes qui avaient été prises au cours des dernières années et qui nous laissaient un déficit à l’horizon 2020 et un déficit plus important encore à l’horizon 2040, alors même que l’Union européenne, à laquelle il est souvent fait référence sur ces bancs, nous demandait de prendre des mesures de rétablissement de nos comptes, nous avons adopté des dispositions pour rétablir les comptes du régime vieillesse.
Ces mesures, quelles sont-elles ? Elles sont équilibrées : nous avons voulu qu’elles sollicitent à la fois les salariés, par l’augmentation de la cotisation, les entreprises, qui financeront les mesures justes que nous prenons en matière de pénibilité, et les retraités, appelés à contribuer par la juxtaposition de deux mesures.
D’abord, un différé des indexations de pension…