Le Gouvernement mène une réforme de la politique familiale simple : il veut corriger un système – presque unique au monde – dans lequel les familles sont d'autant plus aidées qu'elles sont riches, puisque la majorité des mesures de soutien repose sur des crédits d'impôt qui bénéficient davantage aux ménages qui en acquittent le plus, c'est-à-dire aux plus aisés. Nous souhaitons donc mieux cibler les aides sur les familles les plus modestes et la cohérence de notre politique, voulue par le Premier ministre, doit s'apprécier à la lecture du PLFSS et du PLF.
Nous favorisons également l'accueil des enfants pour permettre aux femmes de travailler ; là encore, il s'agit d'un choix clair que vous pouvez contester, mesdames et messieurs les députés de l'opposition, mais il est inexact d'affirmer que nous ne défendons pas les familles. Les couples ne font pas d'enfants pour les incitations fiscales, monsieur Accoyer, et nous les aidons à assumer leurs charges de famille, conformément aux engagements pris lors de la campagne électorale de 2012 en faveur de la justice et de l'égalité entre les femmes et les hommes.