Vous avez bien résumé nos divergences, monsieur Morange ! Nous conservons le principe d'une politique familiale à visée universelle tout en essayant de promouvoir une plus grande redistribution, considérant que, comme l'a dit Jean-Marc Germain, la politique actuelle favorise les revenus les plus élevés. Cela dit, les allocations familiales ne sont pas remises en cause.
D'autre part, en raison en partie de la politique menée par la précédente majorité, le financement de la branche famille se trouve déséquilibré. Nous essayons donc de rétablir l'équilibre tout en consacrant les économies que nous pouvons réaliser à l'accueil de la petite enfance, fidèles en cela à l'un des traits caractéristiques de notre politique familiale qui vise à favoriser le travail des femmes. Je vous remercie donc M. Morange de son propos assez juste et équilibré.
Je ne répondrai pas en revanche à M. Accoyer, qui a additionné les poncifs sans vraiment les étayer.