Ce sera ou 10 %, ou 5,5 % ; en tout cas ce n’est plus 7 % !
Mais là n’est pas l’objet principal de mon intervention. Je voudrais essayer de vous persuader, à travers les quelques amendements que j’ai déposés, que ce qu’on appelle communément les dépenses culturelles – notamment le cinéma, qui est une industrie à part entière – sont avant tout des éléments de compétitivité, d’investissement, et donc d’emploi et de PIB.
Je voudrais surtout rappeler ce qu’est le dispositif vertueux du financement du cinéma en France, qui est au coeur de l’exception culturelle : il ne sollicite à aucun moment le budget de l’État, puisqu’il est assis sur un compte de soutien alimenté par trois taxes et sur les obligations de chaînes de télévisions.
De ce fait, sur chaque billet de cinéma, dont le prix moyen était de 6,33 euros en 2012 – je me souviens que nous avions eu alors un débat auquel notre collègue Marc Le Fur avait pris part avec beaucoup de passion…