Merci, madame la présidente.
(L'orateur poursuit en espagnol.)
S'agissant du two-pack que nous avons évoqué dans ce débat, et comme l'a si bien dit M. Moscovici, des trialogues ont lieu entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens. J'ai eu l'honneur de présider certaines de ces réunions. Selon l'un des deux rapports de M. Jean-Paul Gauzès, la négociation sur le two-pack est pratiquement terminée : quelques aspects restent en suspens.
Quant au rapport de Mme Ferreira sur les plans budgétaires nationaux, ceux-ci avancent avec beaucoup plus de difficulté, mais avancent quand même. Je pense que nous atteindrons un accord final entre le Conseil, la Commission et le Parlement d'ici un mois au plus tard.
On l'a vu très clairement dans ce débat : nous devons avancer dans la coordination budgétaire, renforcer la consolidation fiscale, lancer les réformes pour atteindre la croissance, et avancer dans tout ce qui concerne la légitimité démocratique. Toutefois, cela n'est pas suffisant : nous devons aussi avancer dans d'autres domaines dont nous venons de débattre et qui sont la clé de relance de la croissance – l'union bancaire par exemple –, et surtout mettre en place ce qui a déjà été approuvé.
Pourquoi l'union bancaire est-elle si importante ? Parce que nous devons décloisonner les marchés financiers, pour que les familles et les entreprises aient accès au crédit. Sinon, la relance sera impossible. Nous devons briser le cercle vicieux entre la dette souveraine et la dette bancaire. Il faut lancer un message très fort aux citoyens et aux investisseurs, et leur dire que ce processus est irréversible. Si nous mettons en doute chaque décision importante que nous venons de prendre, il sera très difficile de lancer ce message fort.