Par ailleurs, et là encore la Cour des comptes l'a relevé, des dépenses sont en train de déraper. Cela n'a rien d'exceptionnel : chaque année, des dépenses dérapent ou sont insuffisamment budgétées. C'est vrai pour les opérations militaires extérieures, pour l'hébergement d'urgence, pour les primes de Noël, pour une série de dispositions, coûteuses au demeurant, que notre État a toujours assumées et qu'il devra continuer à financer. C'est en raison de ces dérapages qu'au-delà du respect de la norme de dépense que je viens de vous rappeler, il a été convenu non seulement de maintenir le gel des dépenses décidé par le gouvernement précédent mais, de surcroît, d'y ajouter 1,5 milliard au titre du « surgel » afin d'être sûrs qu'en fin d'année, aucun dérapage n'occasionnera une aggravation de notre déficit.