Je ne sais pas pourquoi vous vous sentez visé, monsieur Mariton. Mais sait-on jamais ? (Sourires.)
Ils affirment que les Français vivraient au-dessus de leurs moyens. Le Gouvernement est fier de défendre une autre façon de voir, de refuser le fatalisme, de ne pas transiger avec ses convictions, de se soucier du pouvoir d'achat – qui n'est pas un gros mot – et d'avoir redonné toute sa place au dialogue social, tout à fait fondamental.
D'autres, à l'inverse, affirment que nous échouerons à stimuler la croissance et à ramener le déficit à 3 % du PIB en 2013. C'est un débat légitime, et c'est même l'absence de débat qui m'inquiéterait, mais j'assume le retour du déficit à 3 % du PIB en 2013.