Nous avons trop attendu puisque nous ne l'avons fait qu'au mois de février dernier. Pour votre part, vous avez commis une erreur, au mois de juillet dernier, en supprimant tout. Si vous aviez eu le courage de nous proposer – et je sais que vous y êtes favorable – le maintien de l'allégement de cotisations patronales et un financement en substitution, en faisant peut-être appel à moins de TVA, à plus de CSG, à de la fiscalité environnementale, et vous auriez eu notre soutien. Mais aujourd'hui, nous sommes dans une impasse qui se traduit même dans les expressions. En effet, alors que le Président de la République parle de « choc de compétitivité », son Premier ministre fait état, pour sa part, de « trajectoire de compétitivité ».