En quatrième lieu, c'est un budget qui ne répond pas aux grands enjeux que sont la relance économique et la capacité financière de nos entreprises, que vous allez tarir, alors même que la Cour des comptes vient de montrer que le problème des entreprises françaises, c'est qu'elles dépendent trop du crédit bancaire : elles en sont deux fois plus dépendantes que les entreprises allemandes ou britanniques.
Ce budget, enfin, sera totalement inefficace. La vraie question, aujourd'hui, est celle de l'asphyxie de notre économie, celle de notre compétitivité, et à cela, vous ne répondez pas.
Permettez-moi de vous dire, monsieur le ministre, que je suis admiratif quand je vois le bonheur souriant que vous nous présentez. Alors que vous menez la France dans le mur, vous affichez une autosatisfaction absolument merveilleuse. (Protestations sur les bancs du groupe SRC – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)