Nous formons un capital humain reconnu dans le monde entier et nous le mettons gratuitement à la disposition de nos concurrents.
Ce budget restera comme une occasion manquée pour la reconquête de l'attractivité de notre pays. Aucune grande réorientation n'est franchement affichée. Quant aux PME, si vous conservez fort heureusement le crédit impôt recherche, vous plafonnez la déductibilité des intérêts d'emprunt pour l'acquisition de titres de participation, ce qui constituera immanquablement un frein à l'investissement. Dans le même esprit, le dispositif ISF-PME sera raboté. À tous les étages, c'est la politique du non-choix, qui ressemble bien au caractère indécis du Président de la République. Soit cet outil est bénéfique, et on le conserve, soit il est néfaste, et alors on le supprime. Au moins, choisissez !
Ce budget ne répond en rien à l'urgence de retrouver l'attractivité du pays et la compétitivité de nos entreprises, grandes et petites, premières créatrices de richesse. La seule stratégie possible pour rendre notre pays attractif et sortir de la crise consisterait à garder les capitaux domestiques et attirer les capitaux étrangers.