« Le pilotage structurel des finances publiques, c'est-à-dire corrigé des variations conjoncturelles, permet de fixer une trajectoire de redressement indépendante de la croissance, même si les hypothèses de la programmation sont prudentes : croissance de 2 % en volume à compter de 2014. » Je vous laisse juges de ces propos.
Soyons sérieux, quels éléments vous permettent d'annoncer de tels chiffres ? Le principe même d'une prévision de croissance, c'est d'abord le réalisme. En l'occurrence, vous semblez avoir écarté cette disposition. Par conséquent, les hypothèses de calcul que vous retenez ne me semblent pas sincères.
D'autant que le matraquage fiscal que vous mettez en oeuvre sur les ménages risque fort de ne pas relancer la demande. Il est mensonger de dire que neuf Français sur dix ne supporteront pas de hausse d'impôt en 2013. Les 8 millions de salariés qui bénéficiaient de l'exonération des heures supplémentaires ne consommeront pas plus mais moins !
J'ai rencontré, hier matin, deux salariés du BTP. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC.)