Peut-être des deux, en effet.
Monsieur le ministre, aujourd'hui, les chiffres sont publiés jour après jour. On sait que les défaillances de sociétés de plus de 250 salariés ont bondi de 34 % en 2012, et que les faillites sont en hausse de 5 %. Il faut réduire les charges, les coûts, les dépenses. Mais face à cette situation, vous restez furieusement silencieux.
Certes, vous utilisez cette bonne vieille méthode du parti socialiste que l'on connaît depuis si longtemps, lorsqu'il est aux affaires ici mais aussi dans les collectivités territoriales : le matraquage fiscal. Et en l'occurrence, vous n'avez oublié personne : les entreprises ont leur lot, les familles aussi et vous avez même osé toucher au quotient familial, cette pierre angulaire de notre politique familiale.
Monsieur le ministre, nous sommes tous très attentifs aux sondages et aux études d'opinion. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous sommes tous très attentifs aux chiffres.