Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, madame la présidente de la commission des affaires sociales, madame et monsieur les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, beaucoup de choses ont déjà été dites. Pour le reste, on parlera certainement beaucoup de telle mesure, ou de telle date d'entrée en vigueur. Mais sachez surtout que le premier article du premier projet de loi de finances rectificative de ce gouvernement consiste à rendre plus de dix milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
Oui, le débat sur le pouvoir d'achat est légitime, mais le funeste et injuste projet de TVA sociale sera détruit par le premier geste, le premier vote de cette législature (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Ce projet de loi d'urgence vise, cela a été dit, à faire face à des moins-values de recettes importantes, à des dérapages en termes de dépenses. Vous me direz que c'est toujours le cas mais, quoi qu'il en soit, notre but est d'atteindre l'objectif d'un déficit public de 4,5 % du PIB à la fin de l'année 2012, et de 3 % à la fin de l'année 2013. Ce projet de loi engage le rééquilibrage de notre système fiscal en mettant à contribution les ménages les plus aisés et les grandes entreprises.
Ce projet de loi renforce aussi – cela n'a pas été dit – les moyens de l'enseignement scolaire, et ce dès la rentrée du mois de septembre prochain.