Regardons bien les choses. En définitive, toute la stratégie du Gouvernement consiste à espérer que des contingences extérieures à la France le tireront d'affaire.
Or, ce qu'il faut faire quand on est aux responsabilités, ce n'est pas de se tourner vers le passé, comme c'est votre habitude – bien commode ! Quand on voit le contexte international, on sait pertinemment qu'il faut mettre le cap droit sur la compétitivité, et réduire la dépense publique. Celle-ci est effectivement supérieure de dix points à celle de notre voisin et premier partenaire, l'Allemagne.
C'est cela que vous auriez dû faire. C'est cela que vous n'avez pas voulu faire. De quelque manière que l'on examine les choses, vous avez fait un choix intrinsèquement lié à la nature du parti socialiste : vous avez privilégié l'impôt. Des recettes en plus plutôt que des dépenses en moins. Deux tiers, un tiers : voilà ce que vous avez proposé.