Parmi nos propositions, je citerai le plafonnement du barème kilométrique, ou encore l'abaissement du seuil d'émission de C02 automobile ouvrant droit au bonus-malus.
Côté dépenses, les écologistes partagent l'analyse de la Cour des comptes, qui recommande de revisiter les grands projets d'infrastructures de transports ou énergétiques au vu de leur rentabilité socio-économique, qui est parfois médiocre. Cela suppose également de les replacer dans une hiérarchie de développement durable. Les textes d'orientation européens en matière de transports préconisent ainsi depuis quinze ans de privilégier les transports de marchandises et les transports quotidiens de personnes sur de courtes distances par rapport au transport de personnes sur de longues distances.
De la même manière, la priorité doit être donnée aux économies d'énergie plus qu'à la production d'énergie. Il convient par exemple d'utiliser les fonds publics pour résorber les pointes de consommation d'énergie, plutôt que pour renforcer les réseaux. Nous déposerons également un amendement en ce sens.
Voilà un certain nombre de pistes, parmi d'autres, concernant tant les recettes que les dépenses, qui feront l'objet d'amendements du groupe écologiste. Vous savez, monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, que nous les défendrons dans un esprit constructif. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.)