Intervention de Karine Berger

Séance en hémicycle du 16 octobre 2012 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

…keynésiens (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) – eh oui, même M. Mariton, même M. Jacob et même M. Jégo... Nous avons en effet tous voté le principe d'un déficit structurel, reconnaissant ainsi l'existence d'un déficit conjoncturel et d'un écart entre la croissance économique liée à la demande et celle liée à l'offre.

Dès lors que l'on reconnaît l'existence d'un déficit structurel, on admet que Keynes avait raison, que la demande est largement aussi importante que l'offre dans notre pays, et qu'une partie du chômage n'est pas liée à la structure de production mais bien à la question de la demande, en particulier la demande nominale.

Je souhaite évoquer également les hypothèses de croissance de long terme et de croissance économique contenues dans le budget et dans les projections à cinq ans.

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