Intervention de Éric Woerth

Séance en hémicycle du 16 octobre 2012 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Il faut bien sûr imposer le capital, mais il a déjà été soumis à l'impôt.

Vous rétablissez, ce qui ne manque pas de sel, le bouclier fiscal, qui coûte à peu près la même chose que son prédécesseur, que vous avez tant critiqué.

Je regrette aussi que ce budget soit un rendez-vous manqué avec la compétitivité. :

L'effort des 3 % ne sera pas respecté. Si la dette a augmenté ces cinq dernières années, c'est aussi l'effet de la crise. Vous niez la crise, vous la niez avec constance, au lieu d'en tirer les conséquences. Le Premier ministre a tendance à dire qu'il est difficile de gouverner, c'est vrai : alors que j'étais au Gouvernement, je trouvais que c'était encore plus difficile, les circonstances étaient pires encore.

Au lieu de créer de l'emploi, vous en détruisez. Au lieu de renforcer l'égalité et la justice fiscale, vous accroissez les inégalités. Au lieu d'offrir à la France les conditions favorables à la croissance, vous créez celles de la récession en privilégiant la fiscalité sur la dépense. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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