Nous l'avions fixée à 1 %, puis nous l'avons révisée à 0,5 %. Dans ce collectif, elle l'est à 0,3 %. Réviser à la baisse des prévisions de croissance implique en conséquence de revoir les recettes fiscales et, en particulier, une recette très sensible à la croissance : l'impôt sur les sociétés. En effet, aujourd'hui, notre pays est confronté à une situation européenne d'abord, mondiale ensuite, extrêmement instable, volatile. Il faut donc pouvoir adapter en permanence la gestion des comptes publics. D'ailleurs, si le précédent gouvernement et la précédente majorité ont réussi à tenir les comptes, à faire mieux que prévu, en matière de baisse des déficits en 2010 et 2011,…