Je termine, madame la présidente, et je vous remercie de votre indulgence. Je me bornerai à vous donner un seul conseil : rencontrez davantage de chefs d'entreprise, allez visiter des usines et des ateliers ! C'est là que vous comprendrez ! (Nouvelles exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Je me tourne vers notre collègue Pierre-Alain Muet. Il est totalement sincère quand il nous fait part de sa vision macro-économique du travail. Mais, cher Pierre-Alain Muet, le fonctionnement des entreprises, ce n'est pas de la macroéconomie, ce sont des réalités quotidiennes. Et cela, vous n'en tenez pas compte ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
En vous remerciant à nouveau de votre indulgence, madame la présidente, j'adresserai un dernier mot à M. Cahuzac. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous vous avons écouté pendant deux heures, mais il est normal de vous répondre en quinze minutes seulement !
Monsieur le ministre, j'ai noté avec beaucoup d'intérêt votre engagement – car il est sincère – de respecter les normes de dépenses : zéro volume, zéro valeur. Cela étant, je voudrais vous poser deux questions, en m'appuyant sur deux exemples.
Premièrement, comment arriver à respecter la maîtrise des dépenses quand vous dites que nous allons garder le même nombre de fonctionnaires tout en stabilisant la masse salariale ? C'est impossible ! (« Bravo ! » et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
Ma deuxième question s'adresse à Mme la ministre…