C'est totalement inédit. Nous parons au plus pressé parce que nous n'avons pas le choix. Les mouvements de protestation lors des rentrées précédentes et les diagnostics de terrain effectués tout au long des campagnes présidentielle et législative nous ont assez montré les ravages de la politique suivie lors du précédent quinquennat. Il faut réparer sans tarder.
Nos débats en commission ont permis de rappeler les chiffres qui, hélas, ne peuvent être contestés par personne : la diminution d'un point de PIB, ces dix dernières années, de l'effort de financement global de l'éducation, et la dégradation de la position de la France dans les performances comparées des systèmes scolaires telle qu'elle a été mesurée par les enquêtes PISA.
Le tout accompagné d'une réduction d'effectifs, à contre-courant des besoins éducatifs de la nation, dans un environnement global de compétitivité où prime désormais le niveau général de qualification de la population active. Ce collectif budgétaire, mes chers collègues, marque de manière très nette la réorientation de nos politiques pour redonner la priorité à la jeunesse et à l'éducation.