La France, monsieur le ministre, a besoin que l'on fasse mieux. Sans doute aurait-on pu faire encore mieux y compris pendant les mandats précédents, mais nous ne nous résignons pas et tendons à ce que la conduite des finances publiques soit toujours meilleure à l'avenir.
Il se trouve, notre collègue Vigier vient de le rappeler, que nous avons obtenu – ce n'était pas simple et ce n'a pas toujours été le cas – de bons résultats en termes de respect de l'ONDAM au cours de la période récente. Dans ce projet de loi de programmation, nous trouvons le Gouvernement particulièrement peu ambitieux.
Nous l'avons dit aussi ce matin, lors des débats en commission sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Vous répondez : messieurs de l'opposition, vous demandez davantage d'économies mais vous ne proposez rien. Si, nous proposons. Nous constatons que dans un domaine où des progrès ont été réalisés au cours des dernières années, le Gouvernement n'a même pas l'ambition de poursuivre cette tendance.
Nous suggérons une évolution d'ONDAM qui soit en ligne avec la progression de 2,5 % que nous avons réussie récemment. Ce succès, poursuivez-le, s'il vous plaît. Ne faites pas l'impasse sur ce qui a été un vrai progrès de gestion de finances publiques dans le domaine social.