En conclusion, je souligne qu’il y a quelque indécence de la part de la droite, qui n’a pas encore réalisé son devoir d’inventaire sur la politique budgétaire qu’elle a suivie de juin 2002 à juin 2012. Les choix faits depuis, tant sur la trajectoire de redressement des finances publiques et sur l’engagement de la réforme fiscale, que sur la modernisation de l’action publique et la baisse des dépenses publiques, s’inscrivent dans une logique qui prévaut aujourd’hui au plan international : je rappelle que le G20 de vendredi dernier a clairement affirmé que la priorité était aujourd’hui au soutien à la croissance et à la création d’emplois, et pas à l’austérité. Nous nous retrouverons dans cet hémicycle à l’automne, avec un projet de loi de finances pour 2014 qui s’inscrira dans une trajectoire de redressement des finances publiques préparant la croissance et donc préservant l’emploi.