Il était candidat aux primaires, c’est vrai : il ne s’agissait pas d’une élection partielle. Il n’en reste pas moins que ce sont les termes de sa déclaration. Je ne voulais pas alourdir ce débat avec des considérations personnelles, mais simplement rappeler ce que François Hollande a dit à cette époque. Vous conviendrez que nous sommes beaucoup plus modestes, et beaucoup plus indulgents.
La réalité, c’est que si les taux augmentent ne serait-ce que de 1%, cela aurait pour conséquence d’augmenter les charges de deux milliards d’euros supplémentaires par année. Voilà la réalité ! Vous parlez sans cesse de transparence, vous vous en faites les chantres, mais j’attends toujours de vous voir mettre les réalités budgétaires en conformité avec la réalité d’aujourd’hui.
Vous parlez toujours du déficit structurel : c’est facile de nous donner des leçons sur ce thème ! Je préférerais que l’on nous donne une approximation définitive du déficit, compte tenu du taux de croissance et de l’évolution des dépenses – avec les nouvelles dépenses que vous annoncez chaque jour –, compte tenu également de l’explosion du chômage dans notre pays. Il manque à l’UNÉDIC 4,7 milliards d’euros pour cette année : un exemple parmi tant d’autres ! Nous ne sommes pas dans la réalité : vous pouvez bien parler de transparence, mais elle ne se retrouve pas dans votre politique budgétaire.