Madame la présidente, je m’exprimerai très brièvement, puisque ce texte est déjà passé devant cette Assemblée, et puisque la discussion générale de ce soir a repris un très grand nombre des éléments qui ont été évoqués à l’occasion du débat en première lecture.
Je remercie l’ensemble des orateurs qui se sont exprimés, de tous les bancs de cette assemblée, et qui ont apporté une contribution utile au débat sur la loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2012. Je remercie notamment les orateurs de tous les groupes la majorité, qui ont, par leurs réflexions, montré quel est le chemin dans lequel nous sommes engagés.
Ils ont montré notre volonté : volonté d’assurer le redressement de nos comptes par un effort de rigueur et de maîtrise de la dépense, volonté d’une fiscalité juste, volonté de maintenir la trajectoire de diminution des déficits dans laquelle nous nous sommes engagés, et qui doit être poursuivie. J’ai bien pris note des interrogations que suscite cette politique de finances publiques, exprimées par un certain nombre d’orateurs, y compris au sein de la majorité. J’ai notamment entendu Mme Sas indiquer qu’il faut se préoccuper constamment de maintenir l’équilibre entre le rétablissement des comptes et la croissance. Nous gardons cette préoccupation à l’esprit, et nous l’aurons toujours à l’esprit au moment où nous présenterons à votre assemblée la loi de finances pour l’année 2014.
J’entends maintenant répondre, en quelques mots, aux orateurs de l’opposition, qui ont exprimé leurs doutes, leurs interrogations, à propos de certaines orientations de notre politique. Compte tenu du bilan de la précédente majorité en matière de déficit et de compétitivité, on pouvait légitimement s’attendre à ce que la critique soit d’autant plus modérée que ce bilan est lourd. Je vois bien, pourtant, que la bonne foi est rarement au rendez-vous. Je crois qu’il est très important, au moment de débattre de ces questions de finances publiques, de dépasser ces postures, ces manières…