Je pense également au renforcement du régime répressif de la fraude fiscale et des capacités de contrôle de l’administration fiscale, à l’extension du champ de compétence de la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale au blanchiment de fraude fiscale ou à la création d’une circonstance aggravante pour les fraudes les plus graves.
Nous aurions toutefois préféré que l’ensemble des groupes politiques ait été associé en amont à la préparation de ces textes et que ces consultations permettent de dégager des consensus larges, plutôt que de devoir débattre sur des projets de loi de circonstance, élaborés à chaud par ceux-là même qui, quand ils étaient dans l’opposition, raillaient tant la propension de la précédente majorité à agir de cette manière.