Madame la présidente, madame la garde des sceaux, monsieur le ministre, madame et monsieur les rapporteurs, chers collègues, ces projets de loi sont justes, nécessaires et efficaces.
Ils sont justes, parce que la fraude fiscale est un vol à l’encontre des finances publiques. C’est un vol contre tous les Français, contre tous ces contribuables qui accomplissent leur devoir fiscal sans louvoyer, même quand cela leur demande des sacrifices.
Pendant trop longtemps, d’autres gouvernements, et quoi qu’on en ait dit, se sont rendus complices de ces agissements en détournant le regard. Nous voulons aujourd’hui lutter contre la délinquance fiscale et économique avec autant de fermeté que celle que nous employons à nous mobiliser contre les actes de violence et les atteintes aux biens.
Tel est le sens de ces textes ambitieux.
Je m’étonne que ceux qui pourfendent le prétendu laxisme du Gouvernement en matière de sécurité trouvent aujourd’hui autant de prétextes – et l’on vient encore d’en entendre – pour s’opposer à des dispositions qui mériteraient un consensus républicain.