Intervention de Monique Rabin

Séance en hémicycle du 16 octobre 2013 à 21h45
Loi de finances pour 2014 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la vice-présidente de la commission des finances, mes chers collègues, nous voici réunis pour débattre et pour adopter le budget de la France pour 2014. Pas de suspense : je ne suis pas du tout d’accord avec M. Gérard et j’aimerais d’emblée apporter mon soutien au Gouvernement et à nos ministres dont le portefeuille n’est pas de tout repos. Je le fais non par réflexe majoritaire, mais parce que dans le contexte que nous connaissons, ce budget équilibré, est bon. J’invite l’opposition, y compris M.Gorges qui nous a joué un superbe numéro cet après-midi, à le voter dans un grand élan national de civisme.

Après les efforts consentis avec le budget de 2013, des résultats se font jour.

Ce n’est pas la méthode Coué, mesdames et messieurs de l’opposition mais la vérité : notre pays résiste plutôt mieux que d’autres, la croissance même faible repart, le déficit baisse, les chiffres de l’emploi s’améliorent tranquillement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Le projet de budget pour 2014 poursuit l’effort tout en préservant – l’un des beaux « P » du rapporteur général ! – les plus fragilisés. Il témoigne également d’une gestion particulièrement responsable en proposant des économies sans précédent à hauteur de 15 milliards. Tel est le sens que je souhaite donner à mon intervention, chers collègues de l’opposition : nous devrions être tous dans un élan patriotique unanime, derrière la France et ses dirigeants. Il y va de notre avenir commun et même de notre démocratie car, à force de critiquer pour de mauvaises raisons, par exemple électorales, nous pourrions avoir de très mauvaises surprises.

Comment pouvez-vous critiquer ce budget qui témoigne du combat que nous menons pour redresser notre pays, l’emploi et la croissance ?

Il est d’abord un budget du temps long. Je vous accorde qu’il n’est pas forcément très sexy de proposer des économies et des contributions, même pour des investissements productifs, mais n’est-ce pas le propre des responsables politiques que de prévoir et de structurer sans cesse l’avenir ?

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