Monsieur le ministre, les contraintes qui sont les vôtres dans le département ministériel que vous occupez sont connues de tous, et nombre de mes collègues les ont rappelées. Le texte que vous nous soumettez propose un redémarrage progressif de notre économie. Cela nous conduit à être particulièrement vigilants et, avant de le voter, à l’enrichir et à le valoriser, avec le concours de la commission des finances, au travers d’amendements qui viendront lui donner peut-être plus de sens et de force, et le faire mieux accepter.
En parlant d’acceptation, un certain nombre d’articles mériteraient d’être davantage et mieux expliqués, peut-être même rabâchés. On a ainsi entendu, dans cet hémicycle, des appels en faveur des familles. Pour ma part, je voudrais simplement cibler les territoires ruraux faits de bourgs et de petites villes, où il n’y a pas toujours un collège au bout de la rue, ni un lycée dans la rue voisine, et où l’université est toujours lointaine.