Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, en cette fin de discussion générale au cours de laquelle tout a pratiquement été dit, je développerai deux points : un point général sur l’impôt et un point plus spécifique sur l’article 32 de ce projet de loi de finances pour 2014 qui porte sur le prélèvement de 210 millions d’euros sur le budget des agences de l’eau. Ma fonction de président du comité national de l’eau m’y oblige.
S’agissant de l’impôt, comme je le confiais hier au ministre, avant d’être parlementaire, j’étais comptable public, percepteur, et comme je le dis encore parfois, marchand d’impôts. Et ma fierté est d’avoir toujours défendu la légitimité de l’impôt et d’avoir amené les contribuables à la comprendre. Le plus beau compliment que j’ai reçu dans cette vie professionnelle est venu d’un contribuable en situation difficile qui m’a avoué avoir retrouvé goût à prendre le chemin des guichets du Trésor public.