…avec le souci de présenter des apports au projet de loi de finances sous forme d’amendements. Je salue sa rigueur, la pertinence globale de ses propositions et son souci constant de préserver et d’améliorer l’équilibre budgétaire proposé par le Gouvernement. Il a effectué un travail très important, dont je suis convaincu que nos prochains échanges sur les amendements témoigneront de la qualité.
Je veux également remercier l’ensemble des orateurs de la majorité qui, par leurs interventions, ont contribué à enrichir notre débat.
Je pense à Dominique Lefebvre, qui a précisément décrit le contenu de ce projet de loi de finances et a exprimé un certain nombre de préoccupations, notamment sur la nécessité de préserver le modèle social français dans la justice. Le Gouvernement partage ces préoccupations, de même que les remarques qu’il a exprimées sur la nécessité de favoriser la croissance et l’innovation pour lutter contre le chômage.
J’adresse également mes remerciements à Thomas Thévenoud, qui fut le premier intervenant du groupe SRC : il a rappelé nos priorités – la jeunesse et l’emploi – et a montré que notre budget s’inscrivait dans une perspective de long terme de redressement de nos comptes publics et de notre appareil productif.
Marc Goua et Carole Delga ont rappelé notre volonté de donner davantage de pouvoir d’achat aux Français : en cela, nous différons fondamentalement de la droite qui a baissé l’ISF en pleine crise des finances publiques, alors que les impôts étaient augmentés massivement pour les Français.
Mme Mazetier a rappelé avec conviction la politique redistributive que nous menons pour les familles, avec la création de nouvelles places de crèche pour tous et la revalorisation de l’allocation de soutien familial ou du complément familial pour les plus modestes des Français.
Je veux également saluer les intervenants qui ont évoqué la question du pouvoir d’achat, de la redistribution et de l’emploi – je pense à Guillaume Bachelay –, et remercier Paul Giacobbi d’avoir indiqué que le Gouvernement était le premier à prendre à bras-le-corps le sujet de la compétitivité française, dont je sais qu’il lui tient à coeur.
Thierry Mandon a rétabli la vérité sur le CICE face à la mauvaise foi d’un certain nombre d’orateurs sur le sujet.