Entreprises et banques engrangent aujourd'hui presque 318 milliards d'euros de revenus financiers : 218,4 milliards pour les premières et 99,5 pour les secondes. Dès lors que ces revenus ne sont pas investis pour favoriser l'emploi et le développement économique, ils devraient être soumis aux taux actuels de la cotisation patronale. Tel est l'objet de cet amendement, qui permettrait de dégager des recettes considérables pour la sécurité sociale et, surtout, engagerait les entreprises à investir plutôt qu'à spéculer. La financiarisation de l'économie est néfaste ; notre rôle est de faire en sorte que les richesses produites soient mises au service de l'intérêt général !