…car vous êtes incapable d’expliquer cet écart croissant. Or il est le fruit, comme d’habitude, – certes, vous n’êtes pas le premier gouvernement à le faire, mais la persistance dans l’erreur est grave – d’hypothèses de croissance potentielle qui n’ont plus aucun sens. Car le vrai problème, c’est la compétitivité des entreprises françaises sans laquelle il n’y a pas de croissance. Si les entreprises produisent à des prix de revient supérieurs à ceux des concurrents, ce potentiel ne sert à rien.
La deuxième cause, c’est que l’élasticité des recettes fiscales et sociales par rapport à la croissance s’est effondrée puisqu’elle est tombée à 0,4 %, alors que traditionnellement on retenait 1 %.