Intervention de Marie-Christine Dalloz

Séance en hémicycle du 16 octobre 2013 à 21h45
Loi de finances pour 2014 — Article liminaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Dans le cas de la loi de programmation 2012-2017, vous nous avez proposé il n’y a pas si longtemps des hypothèses de déficit structurel. Soit. Il y a certainement eu une évolution. Mais j’entends M. le ministre nous dire tout à l’heure, sur ce sujet précisément, que vous n’avez pas l’ambition de rapprocher le déficit conjoncturel du déficit structurel. Ce manque d’ambition m’interpelle.

Et quand j’entends M. Pierre-Alain Muet nous dire : « J’ai tendance à penser que la croissance potentielle est très supérieure à l’effective », je me dis que nous qui cherchions depuis la première réunion de la commission des finances quel était le tendanciel que vous aviez utilisé, nous venons de le comprendre : c’est le tendanciel Pierre-Alain Muet. C’est assez incroyable, mais c’est une réalité.

Cet amendement a vocation, mes chers collègues, à vous rappeler qu’il y a une loi de programmation des finances publiques, qu’il va falloir revenir à l’objectif à moyen terme qui est l’équilibre structurel en 2016 et que, pour ce faire, il pourrait être logique qu’en sortie de crise, nous assistions à un rapprochement des deux courbes. Or, nous allons voir un écart se creuser, ce qui me semble très inquiétant.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion