Mais je voudrais revenir à des choses simples, en m’adressant aux Français. Il y a deux choses qu’ils comprennent : le mot « déficit » et celui de « dette ».
Sur le déficit, on essaie de leur expliquer ce qu’est un déficit structurel et ce qu’est un déficit nominal. Vous nous reprochez l’absence de baisse. Or, le structurel, vous l’avez rappelé, est passé de 5,1 à 3,9, puis à 2,6 et à 1,7. Les Français sont capables de comprendre que ça baisse : il a été divisé par trois en trois ans.
Le déficit nominal, dont le président de la commission des finances nous dit toujours que c’est le plus important, est passé de 5,3 à 4,8, puis à 4,1 et à 3,6 : ça baisse !
Les Français nous disent souvent : « Les impôts, on veut bien, mais il faut qu’il y ait des résultats. » Je pense que nous pouvons tous nous accorder pour leur dire que les déficits, structurels ou nominaux, ont baissé.
Deuxièmement, le président de la commission des finances nous rappelle souvent que le déficit nominal nous conduit à voir augmenter la dette. Nous avons les chiffres. Pour 2008, 2009, 2010 et 2011, la moyenne d’augmentation de la dette était de 126 milliards par an. En 2014, l’augmentation de la dette sera de 80 milliards : c’est donc les deux tiers de ce qu’a été l’augmentation de la dette en moyenne quand vous étiez au pouvoir.
Alors, mes chers collègues, vous comprendrez que la commission a émis un avis défavorable sur ces amendements. Je veux bine qu’on ait ici des d