Intervention de Luc Belot

Séance en hémicycle du 9 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Programmes scolaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Belot :

enfin une vraie formation professionnelle des enseignants, enfin des créations de postes dans les zones les plus déficitaires où l’urgence est constatée, enfin des rythmes favorisant la réussite scolaire, car on comprend bien que l’on apprend mieux à lire le mercredi matin que le vendredi après-midi.

Pour autant, monsieur le ministre, une difficulté demeure. Depuis des années, les programmes de l’éducation ne donnent pas satisfaction. D’abord, à force d’ajouts permanents, ils sont devenus beaucoup trop lourds, mettant en difficulté les élèves et entravant l’innovation pédagogique. Ensuite, et avec une certaine incohérence, ils souffrent d’une cruelle absence de continuité, en particulier entre le primaire et le collège. En s’appuyant sur le socle commun, de nouveaux programmes sont donc indispensables, remettant ainsi l’élève au coeur du dispositif éducatif.

C’est la raison pour laquelle la loi de refondation de l’école a prévu la création du Conseil supérieur des programmes. Composé de dix-huit personnes, il intégrera pour la première fois la représentation nationale, avec Sandrine Doucet pour notre côté de l’hémicycle et Annie Genevard pour l’autre côté.

Fort de la consultation que vous avez su engager auprès des enseignants, pouvez-vous nous indiquer les attentes du Gouvernement sur ce sujet essentiel

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