J’ai envie de dire à Mme Taubira qu’avec un tel bilan, on se demande pourquoi elle attend que soient passées les élections municipales pour faire voter une réforme qu’elle estime aussi salvatrice. Peut-être a-t-elle peur des électeurs. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)
Monsieur le Premier ministre, le 28 septembre 2012, vous expliquiez que vous vous engagiez à ce que 90 % de l’effort fiscal porte sur 10 % des Français. Malheureusement, un an après, un peu plus d’un million de contribuables se trouvent désormais assujettis à l’impôt sur le revenu, alors que la nation les considérait jusqu’à présent comme trop pauvres, trop modestes pour pouvoir l’être.
J’ai bien noté que vous avez demandé à tous les membres de votre majorité, depuis quelques jours, d’expliquer que c’était la faute de la majorité précédente, qui avait voté une telle disposition,…