Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 9 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Formation en alternance

Michel Sapin, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social :

Permettez-moi de vous remercier, madame la députée, en tant que femme et députée de l’opposition, de poser cette question importante. Nous pourrions même partager vos premières phrases. Assurément, l’alternance et l’apprentissage sont une voie qu’il faut encourager, car elle est utile aux jeunes, aux entreprises et à la nation, et c’est cette voie que nous nous donnons. Contrairement au précédent président, nous ne nous fixons pas un objectif chiffré – 700 000 apprentis, avais-je cru entendre –, mais des objectifs concrets. Nous voulons augmenter le nombre des apprentis.

Vous êtes dans l’opposition, madame Grosskost, et je comprends bien que vous essayiez de caricaturer la situation, mais examinons la réalité en face.

Cette année, pour ceux qui souhaitent embaucher des apprentis, absolument rien n’est changé. Ils embaucheront des apprentis dans les mêmes conditions que les années précédentes et en bénéficiant de la même aide au même niveau. Dites-le avec nous : cela évitera à certains de se poser de mauvaises questions et de retenir le geste, pourtant utile, d’accueillir un apprenti. Deuxièmement, si nous avons en effet mené une réforme, il s’agit de maintenir l’effort budgétaire en faveur de l’apprentissage et nous allons, dans le cadre de la loi de finances, transférer les ressources nécessaires à la mise en oeuvre d’une politique dynamique aux régions, qui sont les responsables – aujourd’hui comme hier, et plus encore demain – de l’apprentissage, en garantissant aux entreprises de moins de dix salariés d’avoir toujours une aide élevée et en donnant la possibilité aux régions de soutenir l’apprentissage et son développement en fonction du territoire.

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