Dans cet article 3, le Gouvernement procède comme il le fait souvent : il abroge, il supprime au lieu de mettre en oeuvre, de développer, d’équilibrer, bref, au lieu de faire son travail qui est d’assurer la continuité de l’État, c’est-à-dire d’améliorer sans cesse ce qui a été fait par nos prédécesseurs.
Ce qui est plus étonnant, lorsqu’on lit – Marc Dolez l’a fait avec beaucoup d’attention – les différents rôles qui sont désormais assignés à ce nouveau comité Théodule, qui s’appelle le Conseil de surveillance des retraites et qui permettra de caser quelques protégés de l’exécutif (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC), on s’aperçoit qu’il évite soigneusement et de façon dogmatique de mentionner l’essentiel : l’âge légal de départ. Nulle part, il n’y est fait référence.
Il est interdit, lorsqu’on appartient au parti socialiste, de parler de l’âge légal de départ à la retraite. C’est un péché mortel qui compromettrait toute carrière à l’intérieur du parti, monsieur Paul, ce qui ne vous est pas tout à fait indifférent !