Comme l’ont dit Arnaud Robinet et d’autres orateurs qui se sont exprimés sur l’article 3, la question essentielle n’est pas celle de la gouvernance par un comité ou par un autre – pour ma part, je reste persuadé que les missions sont aujourd’hui bien assumées –, mais celle des décisions qui s’imposent et du courage nécessaire pour les prendre. Chacun connaît les équations et les différents paramètres qui entrent en compte lors de chaque réforme des retraites.
Pour notre part, nous souhaitons conserver le COPILOR car en matière de retraites, il y a suffisamment à faire pour occuper à la fois ce comité et le Comité d’orientation des retraites, sans parler des décisions qu’il revient au pouvoir politique de prendre. Nous souhaitons d’ailleurs – Arnaud Robinet et moi-même avions plaidé en ce sens en 2010 – que le COPILOR lance prochainement une réflexion nationale sur les conditions d’une réforme systémique du régime de retraites, notamment la mise en place d’un régime par points, ce qui fera l’objet d’un amendement n°1535 .